Pas de miracle avec l’huile de coco

L’huile de coco ? Permet-elle comme on le prétend de mieux gérer son diabète ? Contribue-t-elle à restaurer une fonction thyroïdienne normale ? Augmente-t-elle le taux de « bon » cholestérol (le HDL). A- t-elle un effet thérapeutique sur le cerveau ?
On lui prête beaucoup de vertus médicales mais les études sont contradictoires. En réalité, il ne s’agit  pas d’une huile miracle même si elle n’est pas, non plus, à fuir. 

Il s’agit d’une graisse pratiquement à l’état pur : elle ne contient ni protéines, ni glucides, ni minéraux. Elle est composée d’un peu de vitamines E.

C’est une graisse presque uniquement composée d’acides gras saturés (90 %) ; un pourcentage bien supérieur au beurre (près de 65 %) ou au saindoux (près de 40 %).

Une cuillère à soupe de 10 grammes contient 86,2 calories.

Cependant, quand elle est de qualité (bio, première pression à froid) elle a pour elle certains avantages :

1. À la différence des graisses animales, également très riches en acides gras saturés, elle contient une quantité inhabituelle d’acides gras à chaîne moyenne, ou triglycérides à chaîne moyenne (TCM). Ces derniers peuvent être hydrolysés rapidement dans le tube digestif et libérer des acides gras à chaînes courtes. Ils passent alors presque directement dans le sang, sans suc pancréatique et sans action de la bile.

Issus de la fermentation des fibres alimentaires par les bactéries du colon, les acides gras à courtes chaînes, favorisent la croissance de bactéries bénéfiques et permettent notamment de contrôler la flore de putréfaction.

Ils sont ainsi transportés dans le foie qui les « brûle » efficacement pour produire de l’énergie. Mieux assimilés par l’organisme, les TCM sont également difficilement stockés.

2. L’huile de coco supporte les hautes températures.
Son point de fumée est à 177° pour une huile extra-vierge (107° pour l’huile de tournesol vierge ; 160° pour l’huile d’olive extra vierge). On peut donc l’utiliser pour la cuisine. Le point de fumée d’une huile de coco raffinée est à 232°.

3. Elle contient 50 % d’acide laurique, un agent antibactérien qui aide à lutter contre les infections intestinales. L’huile de coco est également un traitement anti-levure, antifongique et un remède contre le candida albicans.

4. Elle est pratique, car à la différence des autres huiles végétales, elle est solide à température ambiante.

On retiendra que l’huile de coco, n’a rien de l’huile extraordinaire qu’on veut bien nous vendre. En revanche, ce n’est pas, non plus, une huile à fuir.

Photo de Une : CC Free Images

© Moune Poli Alimentation Santé Coaching www.mounepoli.mic.fr

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One thought on “Pas de miracle avec l’huile de coco”

  1. bonjour,
    j aime bcp l huile de coco pour son odeur, son gout, son point de chauffe élevée. Je l utilise pour mes frites car je ne cuisine que les frites à l ancienne et je trouve pratique sa solidification pour le rangement vu que je n aime pas les friteuses électriques. Je l utilise également pour mon « lait d ‘or » (curcuma/gingembre/poivre/coco) et pour certains soins de la peaux avec laquelle elle a une certaine affinité. Mais oui, comme toute matière grasse pure (huiles, ghee, graisse de canard…) il faut varier et avoir la main légère.

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