Le livre

Coaching pour une alimentation plaisir et santé
Moune Poli
Pollen éditions. 304 pages. Format 19 X 24 cm. 21 euros (port gratuit).

L’alimentation est au cœur de la santé ; mais comment savoir ce qui une-livreest bon pour soi,
dans la jungle des slogans et des modes dont on nous inonde ?
Quels aliments faut-il consommer pour que notre corps puisse se réparer et se régénérer ?
Pour que nos cellules fonctionnent à leur pleine capacité ?

Comment agir, en pratique, quand on travaille, qu’on court, qu’on a peu de temps ?

Avec pédagogie, Moune Poli détaille les impératifs d’une alimentation-santé et explique comment les mettre en œuvre. Fi des régimes immodérés et sans saveur, vous allez comprendre ce qu’une alimentation « équilibrée, digeste, naturelle, mesurée, individualisée » veut dire.

Après la lecture de ce livre vous ne mangerez plus de la même manière. Aussi, comme il convient de bousculer doucement ses habitudes alimentaires, cet ouvrage vous accompagne dans un auto-coaching pour la santé.

 

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Une longue route avant cet ouvrage : préface

Il y a quelques années, les professeurs d’un illustre CHU de Marseille avaient conclu que ma santé défaillante résultait d’une arthrite rhumatoïde. Je n’y croyais pas. Mon médecin de famille ne disait rien mais son air dubitatif laissait entendre que, lui non plus n’était pas convaincu. Du reste, les médicaments administrés n’avaient d’autres effets que de dégrader un peu plus mon état.
Les défenses immunitaires chutaient et mon énergie vitale était à l’unisson. Les journées ressemblaient à de longs sanglots entrecoupés de volonté de vaincre. Mes nuits d’insomnie s’inondaient de trouilles et de fatigue.

Je me suis mise à dévorer des bouquins, des témoignages, des pages internet… recoupant les données, essayant de comprendre.
Téléphonant à des amis malades, à des amis d’amis, pour entendre, d’eux aussi, leur récit.

La désespérance décuplait les recherches. De cette quête, je réalisais une chose : les médecins ne savaient pas grand-chose et se drapaient dans leur académisme pour ne pas avouer leur ignorance.
Ainsi, pressentant déjà que, peut-être, j’avais des carences en micronutriments, j’avais osé demander à l’un de ces professeurs en blouse blanche si l’alimentation… je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase. Il m’a répondu condescendant : « Cela n’a rien à voir ».
No comment.

Que d’errance, que de solitude, que de remise en cause…

Je savais que j’avais accumulé du stress professionnel et personnel dans les années passées. Je savais que j’avais mangé à la « va comme je te pousse », l’histoire de s’alimenter, sans même songer à ce que se nourrir veut dire.
Je savais que j’avais écouté les médecins et pris, avec régularité, des produits chimiques qu’on nomme médicaments.
Je savais que j’avais fait peu de sport. Ou beaucoup. D’un coup ; comme pour compenser et sans ménager mon organisme.

Tout cela pouvait-il constituer une piste ?

Au hasard d’une page internet, j’ai rencontré Sandrine Masson.
Une professionnelle incontournable de la médecine naturelle qui, avec son époux Robert, dirige une école de naturopathie fondée sur cinquante années d’observations et d’expériences.
D’emblée, le discours m’a séduit. « Dans le domaine de la nutrition, tout ce qui est systématique est faux » était-il affirmé sur le site internet. Waouh… j’adore !
Des propos non sectaires, sans dogme, basés sur l’expérience fut-elle en contradiction avec les idées à la mode ou les théories des médecins. Des propos traduisant une idée qui m’est chère : « La voie du milieu n’est jamais loin de l’Homme ». Rien de ce qui est excessif, démesuré, intense, violent… ne saurait constituer la voie de l’équilibre et de l’entretien de sa force vitale.

La première chose qui m’a marquée, je m’en souviens, c’est le plaidoyer de Robert Masson en faveur d’une alimentation contenant des protéines animales ; en petite quantité, s’entend.
Certes l’affirmation s’oppose de plein fouet aux préoccupations environnementales et aux interrogations sur le devenir de l’alimentation mondiale. Il n’en reste pas moins que l’Homme est omnivore. L’assertion méritait d’être creusée pour comprendre sur quoi elle reposait.
J’ai décroché le téléphone.

Sandrine m’a acceptée en consultation. Une grande professionnelle Sandrine, doublée d’une grande âme. Elle m’a sollicitée afin que j’effectue des réglages alimentaires.
Elle préconisait. Je faisais.
Je demandais pourquoi. Elle expliquait.
Par ailleurs, j’ai poursuivi ma quête. Découvert Hippocrate, Carton, Kousmine, Seignalet, Joyeux, Andreani… approché la philosophie de la médecine tibétaine et ayurvédique, côtoyé toute une littérature sur la médecine naturelle. Je me suis également inscrite aux cours du Cena (centre européen de naturopathie appliquée) dont l’enseignement est dispensé par Robert Masson. Dans tous ces apprentissages, l’alimentation -toujours- apparaissait en première ligne.

Et puisque j’allais mieux, il me fallait poursuivre…

Nous avons tout modifié à la maison, le type d’alimentation, les ingrédients, les moyens de cuisson, les heures de repas… Un vrai chamboulement de vie. Un bonheur !
Pour notre bien-être partagé.

Comme il se doit, nous avons parlé de cela pendant des mois. Et testé sur nos amis, comme sur nous, la réalité de ce que nous pouvions entendre ou lire.
Ainsi, Jean Paul a supprimé le lait et les laitages de son alimentation. Envolés les maux de tête à répétition ! Quarante-cinq ans qu’il consultait divers docteurs aussi impuissants les uns que les autres. Quarante-cinq ans qu’il s’enfermait régulièrement, allongé dans une chambre noire, « bourré » d’anti-inflammatoires, pour pouvoir supporter la douleur qui s’installait.
Tout à disparu. Immédiatement. Depuis trois ans.

Hippocrate devait avoir raison : « Que l’aliment soit ton seul médicament ! ». Ces propos datent de 2500 ans.
Aujourd’hui, en écho, les chercheurs affirment que les années ne sont pas la cause principale de la détérioration de notre corps mais plutôt le régime alimentaire et le mode de vie que nous entretenons.
Aussi, si nous ne pouvons échapper à l’emprise du temps et difficilement à notre génétique, nous ne sommes pas obligés de nous résigner aux conséquences d’un vieillissement précoce.
Manger doit être un plaisir. Un plaisir nécessaire à la bonne marche de l’organisme. Cependant, reste l’essentiel. Répondre à une question terre à terre mais ô combien concrète : que dois-je manger ?
Avec Sandrine, nous avons sympathisé, partagé quelques intimités et même envisagé d’écrire un livre ensemble pour répondre à cette question. Non d’une façon dogmatique mais en expliquant comment, concrètement, effectuer les bons choix pour soi.
Ils s’appuient sur l’idée que l’alimentation doit être naturelle, équilibrée, frugale, digeste, individualisée… Cinq facettes que défend également Robert Masson dans son livre de référence : Diététique de l’expérience.

Les « choses de la vie », ont fait que ce projet n’a pu aboutir. J’ai donc, seule, continué mes recherches et repris la plume. L’ouvrage que vous avez en main ambitionne de vous permettre de faire vos choix alimentaires en toute intelligence. Comment s’y retrouver dans la jungle des slogans censés nous dicter une conduite et dont « nos amis pour la vie », qui exhalent les lobbies, s’illustrent en spécimen.
Quels aliments faut-il consommer pour que notre corps puisse se réparer et se régénérer ? Pour que nos cellules fonctionnent à leur pleine capacité ?
Comment traduire ces choix en pratique quand on travaille, qu’on court, qu’on a peu de temps ? Une section « liste de courses » ou encore quelques recettes à faire en « moins de deux » devraient vous sauver la mise.

Pour l’avoir expérimenté, je sais que changer son alimentation peut être perturbant car il s’agit de changer ses habitudes. Il vaut mieux alors y aller par palier, car si le changement peut être troublant pour le psychisme, il peut l’être aussi pour l’organisme.

Ce livre s’adresse à toutes les personnes qui veulent faire le pas vers une alimentation goûteuse, naturelle, variée, équilibrée, digeste, individualisée, mesurée. Une alimentation santé.

Qu’il vous tienne la main.

Pollen éditions
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SANTÉ !